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Ici, une étude réalisée par l’INSEE certes datée de 1990 à 2000 et où l’on trouve déjà pour l’époque 19€ / mois de surconsommations d’énergies dues au calcaire… sans parler des surcoûts de produits lessiviels, corporels et ménagers.

Dans un chauffe-eau relié à une chaudière à combustible (bois, gaz, mazout), la chaleur est transmise à l’eau potable par un serpentin, un tuyau qui fait plusieurs tours dans le chauffe-eau et dans lequel circule de l’eau en circuit fermé. Le rendement énergétique baisse avec l’épaisseur du tartre formé sur le serpentin :

1 mm de tartre provoque une augmentation de consommation d’énergie d’environ 8%, et 10 mm de tartre augmente la consommation d’environ 50%.*

Dans un chauffe-eau alimenté par une pompe à chaleur, le tartre provoque une baisse de rendement énergétique encore plus importante.

Il faut savoir qu’approximativement 80% du calcaire ne se fixe pas, cela signifie qu’il ne fait « que » passer… et que par conséquent il est invisible.

C’est ce que nous appelons la partie invisible de l’Iceberg et nous le chauffons. 80% du calcaire est parfaitement invisible, ne provoquant certes aucun dégât dans notre maison, mais plutôt des surconsommations insoupçonnées. Le premier exemple concret est la cafetière, qui lorsqu’elle est neuve, fait le café en 2 minutes, tandis qu’au fur et à mesure qu’elle s’entartre, mettra de plus en plus de temps à faire le café.

Le deuxième exemple concret concerne la cuisson des aliments tels que les pâtes ou le riz : nous rajoutons presque le double des temps de cuisson affichés sur les paquets !

Pourquoi ? Parce-que les temps de cuisson sont toujours calculés par les fabricants avec la meilleure qualité d’eau possible : l’eau douce !

* Services cantonaux de l’énergie et de l’environnement Suisse